Cocody/ Attaque à main armée à Angré-Château
Deux
braqueurs abattus par le Ccdo
Ils ont échoué dans leur
entreprise criminelle. Deux bandits ont été abattus sur le coup lors des
échanges de tirs entre les malfrats et l’équipage (G44) du Centre de coordination
des décisions opérationnelles (Ccdo) alerté par le voisinage. Le hold-up manqué
s’est déroulée hier à 1h30 à Angré-Château, un quartier de la commune de
Cocody. Inutile de préciser que les chenapans ne possédaient aucune pièce
permettant de les identifier. Les corps sans vie des malfaiteurs étalés sur le
macadam gisaient dans une marre de sang. Les gris-gris et les amulettes,
attachés au niveau des hanches et qui leurs donnaient l’impression d’être
invulnérables, les ont trahi. Vêtus de pantalons "Jean" de couleur
bleue et dressés sur des tee-shirts de couleur noir, ils ont été abattus par les éléments du lt. LM,
chef de patrouille du Ccdo. Selon l’officier subalterne, les gangsters ont reçu
les plombs chauds à la poitrine et à la tête. Le gang a été piégé par le
système de sécurité installé par la victime. Les malandrins ont escaladé la
clôture de M. Ayima. A l’intérieur de la cour, ils ont tenté de fracturé la
porte de la véranda. L’alarme s’est déclenchée. Pris de panique, les brigands,
armés de pistolets automatiques, prennent la fuite en tirant en air. La
mobilité de l’équipage du Ccdo freine les voleurs dans leur course. Ceux-ci
ouvrent le feu en direction des hommes du lt. LM. La riposte est fatale. Les
bandits sont tués sur le coup. Dans ses premières déclarations, la victime a
indiqué aux hommes du cdt Ouattara Issiaka alias Wattao, patron du Ccdo, qu’il
a été réveillé par les bruits de pas des scélérats mais surtout la sirène de
l’alarme. D’après elle, depuis quelques semaines et à l’approche des fêtes de
fin d’année, leur cité est devenue la cible privilégiée des bandits. «Il arrive
qu’en pleine journée nous soyons victimes de cas de vol à main armée. Nous
interpellons les autorités en charge de la sécurité pour qu’elles nous
protègent contre ces attaques de domiciles récurrentes», a plaidé le chef
d’entreprise.
Ouattara
Moussa
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire