mercredi 6 novembre 2013

Atteinte à la sûreté de l’Etat, attaque du camp d’Agban en octobre 2011

Le tribunal refuse la liberté provisoire aux 21 gendarmes


Le tribunal militaire d’Abidjan a dégagé en touche la demande de mis en liberté provisoire introduite lors de l’audience d’hier (jeudi  29 mars 2012, ndlr) par Me Gohi Bi Raoul. Il est l’avocat des 21 gendarmes accusés par le commissaire du gouvernement d’atteinte à la sureté de l’Etat, de détention illégale d’armes de guerre, de violation de consignes et d’atteinte à l’ordre public. Ces 21 gendarmes appartenaient tous au groupe d’escadron blindé(Geb) basé à la caserne de gendarmerie d’Agban, précédemment dirigé par le cdt Jean Noel Abéhi en fuite. La raison évoquée par Kouakou Georges, président du tribunal est liée au résultat de l’enquête complémentaire qu’il a ordonné le jeudi dernier. Selon lui, les conclusions de l’investigation seront connues le jeudi prochain. « Donc, il n’y a pas de raison d’accepter la liberté provisoire », a-t-il tranché hier lors de 3ème séance de comparution des mis en cause. D’après le tribunal militaire il s’agit de la vérification des appels téléphoniques émis par les prévenus dans la nuit du 14 au 15 octobre 2011. Ce travail a été confié a des commissions rogatoires composées des officiers de police judicaires (Opj) notamment ceux de la police criminelle. Il est question de faire des réquisitions auprès des compagnies de téléphonies cellulaires pour procéder à des relevés. Cette décision du, juge militaire est suite au plaidoyer de l’avocat des prévenus. « Nos clients sont détenus depuis 5 mois en prison. Aujourd’hui, nous sommes à la 3ème séance de comparution. Ces gendarmes sont identifiés et on sait à quelle unité ils appartiennent. Nous demandons une mise en liberté provisoire le temps que l’enquête complémentaire puisse aboutir », avait indiqué Me Gohi-Bi Raoul. A cette audience une dizaine de témoins dont un civil sont passés à la barre. Notamment Kouissénou Kouakou Patrick, l’ami chez qui le mdl/ c Anzouan a soutenu qu’il a passé la nuit à Grand-Bassam. Au moment où de tirs nourris étaient entendus au camp d’Agban dans la nuit du 14 au 15 octobre 2011. « Le mdl/c Anzouan est arrivée le vendredi 14 octobre 2011 à Bassam vers 17h. Il était venu chercher une maison dans le cadre de son déménagement. Après le repas de 20 h, il est rentré dans sa chambre pour prier comme à son habitude. On ne s’est plu revu car le lendemain est reparti à Abidjan. C’est le dimanche qu’il m’a informé qu’il a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Bocanda où il a été affecté », a expliqué l’enseignant. le lt-N’Guessan Roland Dorgélès et les 20 autres gendarmes sont retournés dans leurs cellules à la maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama). Ils reviendront au tribunal jeudi prochain pour être certainement situer sur leur sort.     


Ouattara Moussa 




Le procureur militaire, le colonel Ange Kessi.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire