mercredi 8 janvier 2014

Cocody / Rumeur de braquage d’une banque aux Vallons Ce qui s’est réellement passé

Cocody / Rumeur de braquage d’une banque aux Vallons

Ce qui s’est réellement passé

Les réseaux sociaux notamment "facebook" se sont affolés hier (lundi 6 janvier). Selon les bruits de couloir, l’agence de la Société ivoirienne de banque (Sib) au Deux-Plateau les Vallons (Cocody) aurait été braquée vers 15 heures. Le canular a fait le tour d’Abidjan. Nous nous sommes rendus sur le lieu aux Vallons. Sur place, le vigile en faction et son supérieur hiérarchie sont exprimés hors-micro pour des questions de procédure. Ils ont indiqué qu’il s’agissait d’une rumeur. « Ce n’est pas vrai. La banque n’a pas été braquée. C’est une rumeur. Les gens s’amusent à balancer des informations qui ne sont pas vérifiées», ont soutenu nos interlocuteurs. Nous n’avons pu rencontrer le chef d’agence car au moment de notre passage la banque était déjà fermée. Cependant, nous avons pu constater à travers la baie vitrée que les derniers clients se faisaient servir à la caisse. A l’extérieur, d’autres effectuaient des retraits bancaires au guichet automatique. La circulation était normale. D’après le superviseur de la société de gardiennage en charge de la sécurité de l’agence, une dame qui dit avoir été victime d’un hold-up aurait reconnu parmi les clients de la banque deux de ses agresseurs dont un gendarme. Sur le coup, la bonne dame crie "au voleur ! au voleur !". Elle demande de l’aide pour arrêter les deux individus. C’est la panique à l’intérieur de la banque. Certains clients sont tétanisés. D’autres cherchent à se mettre à l’abri. Pendant ce temps, le chef d’agence actionne le système de sécurité. Un équipage de la police criminelle et une patrouille d’éléments du Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo) se déportent immédiatement sur le théâtre. Mme Yao, commissaire de police du 12ème arrondissement et ses éléments sont aussi sur les dents. Mais très vite la rumeur se dégonfle  dans la mesure où après vérification les suspects, qui en réalité ne sont que des clients de la banque, sont remis en liberté.   

Ouattara Moussa











La rumeur de braquage de la banque a mis les forces de l’ordre sur les dents  

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